Commerces de Laragne et de Serres, après la crise sanitaire un fort potentiel à développer

Commerces de Laragne et de Serres, après la crise sanitaire un fort potentiel à développer

La CCSB a bénéficié d’un accompagnement de la banque des territoires dans le cadre du programme Petites Villes de Demain pour l’analyse de l’impact de la crise de Covid-19 sur les commerçants des communes de Laragne-Montéglin et de Serres, ainsi qu’un bilan de l’usage du numérique par ces derniers et leur clientèle.

Voici les principales conclusions des résultats présentés aux commerçants :

  1. Laragne-Montéglin

    • Un fort potentiel touristique qui amène une clientèle supplémentaire sur la commune ;
    • Une grande diversité de l’offre commerciale et de services ;
    • Un manque de visibilité des points de stationnement pourtant nombreux, gratuits et bien positionnés ;
    • Un nombre important de locaux commerciaux inactifs dont de nombreux ont un aspect dégradé. Ceux positionnés en entrées de ville contribuent à renvoyer une image négative du centre-ville ;
    • Plusieurs établissements commerciaux et publics qualifiés de « locomotives », qui attirent une population non négligeable vers le centre-ville ;
    • Que les commerçants ont pour la plupart une mauvaise image de l’économie actuelle et du potentiel de leur centre-ville, mais n’ont pour autant pas soumis d’intention de partir ;
    • Un fort impact de la crise sanitaire sur la santé des commerces de la commune, mais une volonté des commerçants de surmonter celle-ci et de continuer à développer leur activité ;
    • Une tendance d’achat à la baisse des consommateurs dans un contexte pourtant propice au retour vers le commerce de proximité ;
    • Un fort enjeu sur la place de la fontaine qui perd son rôle de centralité, notamment par la présence forte de la Route Départementale qui scinde la ville en deux.
  2. Serres

    • Une forte densité commerciale plutôt orientée vers les besoins courants (alimentaire, maison, tabac…) ;
    • Une géographie contrainte par la présence du Buëch qui scinde le linéaire commercial en deux zones, avec une entrée sud de la ville à fort potentiel mais inexploité ;Une concentration des commerces dans le cœur de ville assez peu mitée par les locaux vacants ;
    • Un impact de la crise sanitaire assez restreint sur l’économie de proximité ;
    • La présence de la Route Départementale qui impose la traversée de la ville et alimente la clientèle de passage mais qui place le cheminement piéton en second plan ;
    • Une nécessaire réflexion à conduire sur la place du piéton en centre-ville et son parcours entre les deux zones pour inciter à la déambulation dans les commerces ;
    • Une population vieillissante qui posera question dans les années à venir (baisse de la mobilité et du pouvoir d’achat) ;
    • Un aspect général des locaux plutôt dégradé, mais dont la remise en état ne nécessite pas de grosses rénovations ;
    • Des commerces très dépendants d’une clientèle extérieure qui a tendance à réduire sa fréquentation du centre-ville ;
    • Une absence d’un espace public central et convivial ;
    • Une offre de stationnement performante, mais pas assez visible.
  3. L’étude sur l’utilisation des outils numériques par les commerçants de la CCSB en général a mis en avant :

    • Un faible taux de référencement sur Google ;
    • Un nombre de sites internet des commerces limité, dont très peu proposent de la vente en ligne ;
    • L’application Intramuros dont la notoriété est grandissante pourrait servir de base à un site vitrine pour la promotion du commerce de proximité du territoire ;
    • Qu’un projet territorial de plateforme de vente en ligne ne serait pas pertinent ;
    • Un décalage entre la priorité donnée aux pratiques numériques par les commerçants et les attentes des consommateurs (présence sur Google et les réseaux sociaux…).

 

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