Les enjeux de la préservation de la ressource en eau

Le cycle de l'eau

Cet été 2022 fut particulièrement marqué par une sécheresse importante qui s’est fait largement ressentir, avec certes des disparités en fonction du bassin versant, mais qui oblige collectivités et gestionnaires à réfléchir à une gestion plus économe et efficiente de la ressource en eau.

LE CYCLE DE L’EAU

Le petit cycle de l’eau désigne le parcours que l’eau emprunte, du point de captage dans la rivière ou la nappe phréatique jusqu’à son rejet dans le milieu naturel. Il s’agit de l’eau potable et du traitement des eaux usées.

Le grand cycle de l’eau est celui qui existe depuis la nuit des temps, des précipitations de pluie à l’évaporation causée par le soleil, l’eau étant en perpétuel mouvement.

UN TERRITOIRE INTIMEMENT LIÉ À L’EAU

Le territoire du Sisteronais-Buëch a été dessiné au fil du temps par les méandres de la Durance et du Buëch, alimentés localement par des rivières comme la Méouge ou le Vançon. La Durance et le Buëch ont permis l’essor d’une activité industrielle avec la production hydroélectrique et la reconnaissance internationale de la pomme des Alpes grâce à l’irrigation. La création du canal du Buëch et du canal de la Durance ont permis de sécuriser l’irrigation des terres agricoles, mais aussi de dompter les rivières pour prévenir les inondations.
L’eau et sa gestion, c’est aussi l’alimentation en eau potable destinée à la consommation humaine.
L’eau est donc à la source d’enjeux multiples et majeurs qui s’intègrent plus largement dans le cycle de l’eau. Les communes, la CCSB, les Associations Syndicales Autorisées (ASA) et les syndicats de rivière en sont les principaux acteurs.

LES DIFFÉRENTS ENJEUX PAR THÈMES

ÉCONOMIE ET AGRICULTURE

  • Concilier la satisfaction et le développement des différents usages de l’eau liés à l’économie et l’industrie, à la protection des milieux aquatiques et à la protection de l’eau potable ;
  • Poursuivre la modernisation du réseau d’irrigation ;
  • Soutenir une agriculture innovante et résiliente face au changement climatique.

GESTION DES INONDATIONS

  • Sécuriser les ponts, rétablir les écoulements de l’eau, protéger les berges, entretenir les systèmes d’endiguement.

EAU POTABLE

  • Moderniser les réseaux de distribution d’eau potable, d’assainissement et de traitement des eaux usées pour économiser l’eau, veiller à la qualité de l’eau consommée et rejetée dans
    le milieu naturel ;
  • Préserver les nappes pour assurer l’alimentation en eau potable et sa qualité dans le temps.

LE RÔLE DE LA CCSB DANS LA GESTION DE L’EAU

GEMAPI :

  • Sécurisation du pont RD116 / RD25 à Rosans.
  • Rétablissement du bon écoulement des eaux de l’Ayegues.
  • Mise en œuvre d’un Programme d’Action et de Prévention des Inondations sur le bassin du Buëch.
  • Entretien de la végétation sur les bassins du Buëch à Serres, restauration des berges à Trescléoux.
  • Assistance aux communes pour différents travaux sur le bassin du Buëch et de la Méouge (Trescléoux, Barret, La Bâtie-Montsaléon, Laragne…).
  • Diagnostic des territoires orphelins, autrement dit accompagner les communes qui n’ont pas de structures de gestion de leurs cours d’eau.
  • Assistance à maîtrise d’ouvrage pour l’étude de la Gironde (communes du Poët, Mison et Sisteron).
  • Entretien du cours d’eau de la Durance.
  • Chaque commune a reçu une fiche récapitulant l’état des lieux du cours d’eau par lequel elle est concernée.

SPANC :

  • Contrôle des installations d’assainissement non collectif (ANC) chez les usagers.
  • Contrôle périodique de l’ANC existant.
  • Mise aux normes des installations lors de travaux.
  • Contrôle pour la délivrance de permis de construire pour une nouvelle installation.

VERS LE TRANSFERT DE LA COMPÉTENCE EAU ET ASSAINISSEMENT ?

La loi prévoit en 2026 le transfert obligatoire de la compétence eau et assainissement aux communautés de communes. Cette prise de compétence pourrait s’opérer sans attendre, mais il a été fait le choix de respecter l’avis des maires en grande majorité défavorables au transfert, qui s’annonce comme un énorme chantier technique, financier et organisationnel.

L’eau, c’est la biodiversité !

En restaurant les mares, les haies et les zones humides, en rouvrant la voie aux espèces qui ont besoin de se déplacer pour vivre : sauver la biodiversité, c’est possible !

 

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